Robespierre et La France Insoumise

même combat, même objectif ?

NATIONAL

8/10/20232 min read

Ce 28 juillet, Antoine Léaument, député insoumis, était à Arras pour rendre hommage au tristement célèbre Maximilien de Robespierre, mort le 28 juillet 1794. Devant la maison natale du révolutionnaire, il a déroulé un discours des plus odieux en forme de tentative de réhabilitation d’un homme pourtant responsable de la mort de milliers de personnes. Une obscénité à laquelle l’extrême gauche nous a malheureusement habitués.

Dans une vidéo de dix-sept longues et pénibles minutes, on peut entendre le député tenter de déconstruire la « légende noire » de Robespierre. Afin de mieux étayer ses propos, il cite les rumeurs qu'il considère comme les plus exagérées : « Il était avide de pouvoir, il buvait du sang, il faisait des abat-jour en peau humaine. » Par cet enfumage, Antoine Léaument évite soigneusement d'évoquer les crimes avérés de l’Incorruptible pourtant bien à l’origine du Tribunal révolutionnaire et de la Convention sous le prétexte que, « comme tout homme, il a sa part d’ombre et de lumière ». Les mêmes crieront ensuite à l’horreur en évoquant le maréchal Pétain, responsable de la collaboration mais aussi grand vainqueur de la Première Guerre mondiale. Le fameux deux poids deux mesures...

Pour l’insoumis, Robespierre aurait été victime d’un jugement plus injuste que les condamnés du Tribunal révolutionnaire. Une cour de justice qui, ne l'oublions pas, livrait son verdict funeste avant même la fin des procès.

La seule faute retenue contre Robespierre dans le discours du député est de n’avoir pas « su écouter que l’humanité ne se divisait pas entre les hommes et les femmes ». Une preuve supplémentaire que La France insoumise, soucieuse de ne pas froisser sa clientèle féministe, ne connaît aucune limite à l’indécence. Antoine Léaument proclame aussi que Robespierre se serait battu contre la peine de mort. Un comble pour celui qui a envoyé des milliers de condamnés à mort à l'échafaud.

Talleyrand disait : « Tout ce qui est excessif est insignifiant. » Tout comme ce discours. Par cet hommage, LFI ne fait que tenter de réhabiliter la période sanglante de la Révolution. Robespierre voulait faire reposer son régime sur deux piliers : la vertu et la terreur. Dans son esprit, la France avait besoin de « la vertu, sans laquelle la terreur est funeste », mais aussi de « la terreur, sans laquelle la vertu est impuissante ». Les Insoumis qui ne cessent de prétendre leur action vertueuse, ne font que dévoiler encore une fois leur projet politique : la révolution et la terreur.