Quelques propositions du PCF
Le sofa de la nostalgie
NATIONALLIBRE EXPRESSION


Quand j’étais jeune, je vivais en Bigorre (65-Hautes-Pyrénées). C’était un terroir où les communistes régnaient partout. Au fil de la disparition industrielle qui sévissait partout en France, leur morgue politique s’étiolait. Ils commencèrent à perdre des mairies, de la prestances dans le champ associatif, des troupes. Le lien naturel usine/communiste était rompu. En d’autres termes, pas d’usine pas de travailleur rouge. C’est la raison fondamentale de la disparition de ce parti qui à présent n’est guère connu que dans le musée de la revendication sociale.
Comme dans tout courant d’idées et de pensées, il reste toujours des reliquats qui survivent cahin-caha, clopin-clopant, s’agitant dans le sofa de la nostalgie.
Je me suis amusé à visiter leur site et à lire leurs propositions. Je rapporte ici quelques perles en supprimant leur écriture inclusive qui participe à l’illisibilité des textes et au clivage sociétal.
La proposition 133 est sympathique puisqu’elle prône « la proportionnelle intégrale permettra la juste représentation des courants politiques, en fonction de leur influence électorale . La parité sera garantie dans toutes les institutions élues. Le renouvellement des mandats sera strictement limité ». C’est toujours les partis minoritaires qui réclament la proportionnelle. Du temps où ils étaient dans les affaires, ils n’avaient pas cet objectif démocratique que je cautionne pleinement.
La proposition 141 : « Il sera procédé à une refondation de l’organisation des forces de police et à une redéfinition de leurs missions ». Ils veulent donc recadrer l’apostolat des forces de la paix publique donc dénaturer ce qui est intrinsèque. Les forces dites de l’ordre ont la mission naturelle de protéger la quiétude publique qui est finalement un sacerdoce. On sait bien que les rouges soutiennent les éléments pathogènes de notre société. Ils utilisent le « facteur d’insécurité » à des fins politiques. Ils veulent comme d’habitude le chaos dans la rue pour obtenir « le grand soir ».
Ils admettent que « Les forces de police sont confrontées à de nouveaux défis comme la montée des incivilités ou délits, les atteintes à l’intégrité des personnes comme des agents publics, les violences faites aux femmes ou aux enfants, le développement des discriminations et du racisme, le terrorisme qu’ils doivent relever dans le cadre de la conception républicaine qu’ils ont pour mission de défendre ». Comme les maîtres de la manipulation, ils intègrent dans quelques vérités des mensonges. Je ne sais pas où ils voient « le développement des discriminations et du racisme » sinon celui envers les « blancs ». C’est bien eux les chantres de la « discrimination positive ». Par ailleurs, la police, contrairement à la gendarmerie, n’a pas à défendre la République.
Pour finir avec cette proposition, ils veulent « une instance indépendante sera chargée du contrôle de l’activité policière ». Je vous laisse imaginer toutes les dérives que ceci implique.
La proposition 142 : « Un grand plan de sauvetage de notre justice sera élaboré. Rétablir la confiance, qui s’est délitée, entre la justice tant en matière pénale que civile et les justiciables, et répondre aux multiples revendications de la communauté judiciaire appelle une profonde réforme ». L’essentiel de la magistrature est inspiré par l’ultra-gauchisme. Ce sont ces magistrats qui ont instauré une justice de pacotille, une justice d’essence1792, une justice qui inverse les valeurs.
La proposition 144 : « Le combat contre les comportements délictueux, les incivilités, la délinquance, les trafics de toute sorte, les violences, les agissements de mouvements intégristes ne pourra jamais se résumer à des réponses policières ou judiciaires ». En effet, mais sans aller à l’amont véritable de ce désastre sécuritaire que nous vivons actuellement équivaut à jeter une seau d’eau à la mer. La montée des incivilités et de la violence n’a rien à voir avec les problèmes économiques comme ils le sous-tendent plus loin. En effet, ils veulent « traiter le mal à la racine, en développant l’emploi, en réindustrialisant les territoires (...) et aussi en encourageant un travail de mémoire approfondi sur les crimes de la colonisation. C’est ainsi qu’il sera possible de rétablir durablement la cohésion de la nation ». Que vient faire ici les crimes de la colonisation ? Ils veulent insuffler un esprit de culpabilité à des gens innocents. Ils veulent la repentance des gens qui n’ont rien commis envers des gens qui n’ont rien subit. Si on doit faire un devoir de mémoire, il faut mettre en avant que leurs idées politiques ont fait des centaines de millions de morts de par le monde.
La proposition 150 : « Un jour férié national sera instauré, afin de célébrer l’émancipation humaine et la liberté des peuples. L’histoire des peuples d’Outre-Mer sera inscrite dans les programmes scolaires de la nation, permettant à chaque enfant de connaître les tragédies que furent l’esclavage et les colonisations, ainsi que les durs combats qui durent être livrés et se poursuivent encore pour en tourner définitivement la page ». Si on instaure un jour férié pour célébrer ce scandale de la traite des noirs dont une partie de la famille de Ursula von der Leyen (Branche Ladson) a participé, on ne tournera jamais la page. Il inculque la repentance éternelle, contraire à l’apaisement sociétale.
La proposition 151 : Ils veulent remodeler le paysage médiatique. « Il s’agit de libérer l’information et la diffusion de la culture de l’emprise des logiques financières et de la dictature insidieuse de l’audimat. Les entreprises de radio et de télévision publiques démocratisées veilleront à faire respecter le pluralisme des idées et des traitements de l’information ». Quand on sait que le pluralisme des idées n’est pas l’apanage des gauchistes, on mesure bien qu’ils veulent nous instaurer la Pravda. A voir aussi le délire dogmatique du JDD pour comprendre que leur pluralisme ne sort pas de leur cercle idéologique.
La proposition 152 : « Un Conseil national des médias sera fondé. Il sera composé d’élus, de représentants des professionnelles du secteur, et d’usagers ; il veillera au respect de la liberté d’information dans le pays (...) Un droit de veto sera reconnu aux rédactions, à propos de la nomination des cadres éditoriaux, si la voix des personnels n’est pas entendue dans les conseils d’administration ». Tout est dit. Ils veulent un comité de censure et interdire la nomination d’un directeur de publication autre que celui de leur sérail. C’est ce qu’enseigne les grèves actuelles au JDD.
Pour en savoir plus ⇒ https://www.pcf.fr/le_programme