Pluie d’arrêts-maladies chez les poulagas

Le mal-être dans les poulaillers

NATIONAL

7/28/2023

Les forces de l’ordre soutiennent partout en France leurs collègues incarcérés pour avoir fait leur boulot dans un contexte particulièrement difficile. Protestations, maladies, grèves de la verbalisation, utilisation du code « 562 » (rester au commissariat à taper la belote) tout est bon pour exprimer la solidarité professionnelle et le rejet d’une gouvernance ubuesque. Les gardiens de la paix, garant de l’ordre public, sont dans l’extrême lassitude de voir leur travail démoli systématiquement par les magistrats, d’être le bouc-émissaire des gauchistes, d’être vilipendés par l’exécutif lorsqu’il n’en a pas besoin pour se protéger contre le peuple en colère.

Tous les jours les policiers sont confrontés à une violence inouïe venant de toute part. Depuis des années, son champ de protection publique recule. Toutes les villes ont des zones de non droit qui étendent leur périmètre. Le laxisme de la gouvernance qui sévit depuis plus de 40 ans délivre ce monde à la Mad Max.

Ceux qui suivent le site « Profession gendarme » constatent le nombre effroyable de suicides et de démissions qui frappent tant la gendarmerie que la police. Entre une hiérarchie Kakistocrate et les hordes de sauvages qui violentent la rue, le poulaga ne sait plus ce qu’il doit faire. Il ne sait plus ce que sont ses missions ni quelle est la bonne procédure. Il doit avoir un geste patibulaire quand ça arrange la macronie, permissif quand l’exécutif est dans la quiétude.

Il est dans une position où personne dans ce pays ne salue son rôle essentiel dans une société. On lui a assigné des missions fiscales au détriment de ses missions primaires et fondamentales. On lui ordonne d’être impitoyable contre les justes revendications du peuple, débonnaire avec les délinquants. Il ne s’est pas engagé dans ce métier sacerdotal pour être toujours dans le deux poids deux mesures.

Pour notre part, nous soutenons entièrement ce mouvement de protestation policière, insigne d’un malaise sociétal majeur. Il faut arrêter le psittacisme gauchiste qui délite notre société et dont les poulets sont les premières victimes.