OGM : Le lobbying a encore frappé

Les frasques de l'Europe

NATIONAL

8/8/2023

Sous la pression des dessous de table, la trop compréhensible Commission européenne propose des règles plus souples pour les aliments issus de l’édition génomique. Elle a officiellement proposé d’assouplir les règles relatives à certaines nouvelles techniques génomiques (NGT), ouvrant ainsi la voie à la présence de cultures génétiquement modifiées dans les assiettes des citoyens de l’UE dans un avenir proche.

Les OGM dans l’esprit des gens c’est dangereux, biologiquement risqué, pas bon caca. Alors, l’Union européenne prépare déjà le changement de nom des plantes et parle désormais de « biotechnologies ». C’est des NBT pour « new breeding techniques » ou nouvelles techniques génomiques en bon français.

Dans sa proposition présentée mercredi 5 Juillet, la Commission suggère de diviser les NGT en deux catégories, en les exonérant de la législation sur les OGM. Changement de nom pour une entourloupe, la méthode est bien rodée. L’exécutif européen explique que la directive OGM de 2001 n’est plus “adaptée” à ces biotechnologies permettant aux agriculteurs d’avoir accès à des semences plus résistantes en utilisant moins d’engrais ou pesticides ». Le menteur n’est pas loin puisque sur le terrain rien n’est plus faux. Le demande d’engrais et de produits phytosanitaires ne désemplit pas. De plus, les agriculteurs n’ont plus le droit de garder un seul grain pour le ressemer le cycle suivant en vertu du droit sur les brevets. L’intérêt des OGM est là, vassaliser l’agriculture.

Changement de nom et de destination ne change rien à l’affaire. Ce sont des OGM vendus par le génie marketing comme « L’innovation est indissociable du développement durable (M) ». Le discours promotionnel de la commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides. assure « donner aux agriculteurs les outils pour produire une alimentation saine et sûre, adaptée aux conditions climatiques changeantes, garantissant la sécurité alimentaire et la compétitivité ». Dans ce propos, il y a tous les marqueurs de la propagande néoconservatrices : climat, faim, compétitivité.

C’est l’apologie des variétés plus résistances aux aléas climatiques (M) , au stress hydrique (M), aux maladies et ravageurs (pur slogan), blé pauvre en gluten (M) etc...arguments suivant la cible commerciale visée toujours en adéquation avec M.

La division en deux catégories des NGT :

- Catégorie 1 : elle regrouperait les semences et produits issus de NGT, présentant des modifications susceptibles de se produire naturellement ou via des croisements traditionnels. Sous réserve d’un nombre limité de mutations, ils seraient considérés comme « équivalents » aux variétés conventionnelles et enregistrés dans une base publique, avec l’obligation d’étiquetage spécifique seulement pour les semences. Les variétés résistantes aux herbicides pourraient aussi être concernées.

- Catégorie 2 : celle-ci comporterait toutes les autres variétés NGT, jugées non équivalentes au conventionnel. Ces dernières resteraient alors soumises au régime encadrant les OGM (directive 2001/18). L’obligation de prévoir une méthode de détection pour chaque semence créée pourrait être levée.

Nous avons vu en surfant sur le net que certains pensent « qu’après avoir inoculé à des centaines de millions de gens des vaccins ARN Messager qui ne sont jamais rien que des OGM vaccinaux, il est évident que l’opposition populaire sera infiniment plus faible, surtout quand on expliquera aux masses incultes que ce que l’on a fait avec « succès » pour vaincre le Covid, nous pouvons le faire avec les plantes et les graines pour vaincre la faim (M) dans le monde ». Ce dernier vieux poncif que seul le gogo croit encore, sans comprendre que l’arme agricole est plus puissante qu’une invasion russe.

M) Marqueur devenu à présent reflex type Pavlovien