Niger. Macron viole les conventions internationales
LIBRE EXPRESSION


Malgré les manifestations monstres qui continuent « grâce » aux menaces de guerre de la France, Macron en rajoute une couche : viola-tion de la convention de Genève sur les ambassades, et donc les manifesta-tions anti-françaises redoublent devant l’ambassade et les bases françaises !
La junte au pouvoir au Niger vient de signifier à la France qu'elle n'accrédite plus son ambassadeur à Niamey. E. Macron considère cette décision comme nulle et non avenue.
Raison avancée par l'Élysée : "Nous ne reconnaissons pas la légitimité du nouveau pouvoir. Notre ambassadeur reste notre représentant au Niger, ayant été accrédité auprès du président Mohamed Mazoum (actuellement en résidence surveillée au sein de l'Ambassade) et qui, de ce fait, reste notre ambassadeur.
Or, une procédure internationale signée, en 1961, par tous les États, dont la France, régit clairement les rapports entre les « États accréditant », c'est -à-dire les États d'origine des diplomates et les « États accréditaire » ceux dans lesquels se trouve la mission.
N.B. : Il n’y a qu’un précédent de la violation de la convention, c’est Trump le 6/12/17, mais cela porte sur un autre sujet : ne pas contrevenir aux décisions internationales (le déplacement de l’ambassade US, viole une décision de l’Onu, provocation pour générer la colère des palestiniens).
La macronie est donc ridiculisée et devra faire marche arrière la queue entre les jambes. Le plus tôt sera le moins pire
CONVENTION DE VIENNE…
SUR LES RELATIONS DIPLOMATIQUES 1961
EN FOI DE QUOI
Les plénipotentiaires soussignés, dûment autorisés par leurs gouvernements respectifs, ont signé la présente Convention.
2. L’État accréditaire n’est pas tenu de donner à l’État accréditant les raisons d’un refus d’agrément.
Article 9
1. L’État accréditaire peut, à tout moment et sans avoir à motiver sa décision, informer l’État accréditant que le chef ou tout autre membre du personnel diplomatique de la mission est persona non grata ou que tout autre membre du personnel de la mission n’est pas acceptable.
L’État accréditant rappellera alors la personne en cause ou mettra fin à ses fonctions auprès de la mission, selon le cas. Une personne peut être déclarée non grata ou non acceptable avant d’arriver sur le territoire de l’État accréditaire.
2. Si l’État accréditant refuse d’exécuter, ou n’exécute pas dans un délai raisonnable, les obligations qui lui incombent aux termes du paragraphe 1 du présent article, l’État accréditaire peut refuser de reconnaître à la personne en cause la qualité de membre de la mission. Source et suite :
Macron à ses ambassadeurs, en parlant des chefs d’états déchus par les juntes, a déclaré qu’ils avaient un : "engagement à l'international sur tous les agendas qui sont ceux de la France"… contre leur peuples
https://www.lesahel.org/communique-du-gouvernement-de-la-republique-du-niger/