Nos chers démocrates veulent depuis les dernières émeutes couper les communications, retrancher ponctuellement dans le monde du silence internet et les réseaux sociaux. La censure sur ces derniers est déjà en ordre de marche depuis la crise covid. Combien se sont fait éjecter parce qu’ils osaient simplement poser des questions pertinentes sur la marasme sanitaire ?
Thierry Breton s’agite depuis quelques temps sur son siège européen. Il affûte son couteau de boucher de la bien-pensance depuis des mois. Il a fallu les émeutes récentes (peut-être provoquées pour cela) pour sortir le prétexte sécuritaire urgent alors que le projet est dans les tuyaux depuis fort longtemps (ECHELON a été le premier programme « Big Brother »). Son projet de maître inquisiteur se finalise le 25 Août prochain pour lutter contre la "diffusion de messages haineux et subversifs". Haineux, on sait que ce ça veut dire et la lutte est juste, mais subversif, quelle est sa dimension et par rapport à quoi ou à qui ? Le terme est un passe-partout pour fourrer la censure, la répression envers des opposants politiques ou sociétaux, le contrôle de la population. Tous les prétextes seront bons pour espionner votre portable via un juge qui comme dans le prophétique film « Minority Report » suspecte une mauvaise action de votre part. Cette nouveauté juridique est la porte ouverte à tous les excès possibles et imaginables.
L’exemple actuel du Sénégal en ébullition : Plusieurs appels à manifester contre l'arrestation d'Ousmane Sonko, les autorités annoncent la suspension d'internet sur les portables. Voilà ce qu’il va nous arriver lors des prochaines manifestations qui reprendront dès la rentrée. Méthode de république bananière, mais c’est notre réalité. Nos dirigeants ne sont plus que des roitelets miroitant la pacotille sublimant leur autolâtrie.