Les petites disputes stériles entre amis.
La Lettre du Duc de Guise
LIBRE EXPRESSION


Cette semaine, j’ai participé à une corvée. Pour mémoire, une corvée est un travail collectif pour un bénéfice communautaire. L’acte collégial n’a rien à voir avec une charge de labeur individuel pour un usufruit de tiers souvent ingrats.
Lors de notre transpiration collective, deux bons amis s’échauffent à propos du Général de Gaulle. L’un s’en tenait à la légende du personnage, l’autre remettait en cause « une certaine idée de la France » portée par cette figure historique. Voyant poindre une dispute stupide, j’ai été obligé d’intervenir et de leur rappeler que leur prise de position à propos de n’importe quelle icône politique était particulièrement contre-productive. En effet, se chamailler voire de fâcher pour une divergence de vue à propos d’un gestionnaire de la cité, compte tenu que ce dernier n’a cure de nous les petites gens, voilà un comportement de chiffonniers particulièrement vain. Risquer une amitié pour le compte des avides de gloire éternelle, imbus de leur supériorité autoproclamée ou du fruit du hasard heureux historique, voilà bien une folie. D’autant que les conséquences de cette algarade peuvent devenir dramatiques ultérieurement. En un mot, se disputer pour des connards qui nous méprisent, nous les gens de peu, est un comportement d’une débilité profonde.
J’avais promis de leur donner de la matière pour qu’ils se forgent une opinion plus précise sur le personnage (vidéos visionnables plus bas). A ma connaissance, seul Ploncard d'Assac brise avec brio le mythe gaullien, sources à l’appui. Par ailleurs, nous savons que les familles d’Assac et de Gaulle ont de sacrés comptes à régler. Pour autant, est-ce que les assertions de « Plon-plon » pour les intimes, sont-elles de pures calomnies ou de simples interprétations biaisées ? Visionnez ces deux conférences et, comme le répète le général Delawarde « A chacun de se forger son opinion ».