Les futures guerres de pillage
La lettre du Duc de Guise
LIBRE EXPRESSION


Depuis la découverte des Amériques, les héritiers de Cyrille d'Alexandrie ont dû admettre par la force de l’évidence que la terre était ronde. Tandis qu’ils ruminaient dans leur coin le fiel de leur crétinisme qui nous a fait perdre des siècles de progrès scientifique, les pragmatiques ont sillonné le globe et ont imposé leur loi et surtout leur insatiabilité aurifère.
D’autres plus malins, ayant une vision conquérante plus vaste, les ont utilisé pour asseoir leur hégémonie naissante. Cette conquête du monde s’est faite au détriment des peuplades technologiquement inférieures ou en plein conflit politico-social intérieur. L’esclavage et les guerres de prédominance ont fait rage. Elles ont engendré des drames humains sans précédent.
Au 19ème siècle, une seconde vague de colonisation vit le jour. Toutes les nations européennes se sont jetées sur l’Afrique. Elles se sont disputées le gras de ce continent avec comme excuse le devoir de « civiliser les sauvages ». Cette ruée, pire que celle des jours de solde, est allé jusqu’au drame des Boers, prémisse de la guerre de 14-18. La suite historique n’est que le développement de cette intrigue anglo-américaine.
A ce jour, les pays africain veulent se défaire de ce colonialisme qui n’a engendré que paupérisation et misère. Les peuples de ce continent veulent vivre des fruits de leurs terres si riches et fécondes. Leur intégration dans les BRICS leur permettra de jouir de leur souveraineté à part pleine.
Certaines ganaches accusent la Russie de faire une propagande antifrançaise dans les contrées subsahariennes et ailleurs. Les africains n’ont pas besoin des diatribes wagnérites pour détester la politique colonisatrice de la France. L’aversion est naturelle, quasi intrinsèque. Les hommes de Prigojine n’ont pas besoin de forcer sur les harangues décolonisatrices. Il suffit pour eux d’accompagner ce sentiment de fond.
Seulement les pays européens, anciens colons, privés de plus en plus de leur généreux gâteau, ne l’entendent pas de la même oreille, sourde de surcroît. Pourtant, ils n’auront que deux choix possibles. Celui de disparaître peu à peu dans leurs espaces naturels respectifs car ils n’ont aucune source d’énergie et de ressources naturelles ou celui de reprendre le chemin délétère de jadis et donc de ressortir des greniers les armes et remmener des guerres de conquête, des guerres de pillage.
A être trop gourmands, trop égoïstes, à force de dénier le droit des peuples de disposer d’eux-mêmes, les ex pays coloniaux se font jeter de l’Afrique comme des mal-propres qu’ils sont effectivement. Pour sauver ses fesses bien crottées par les frasques des néoconservateurs, les USA rajoutent par ses sabotages et ses coups de poignard dans le dos, les éléments géoéconomiques assurant l’effondrement définitif de l’Europe.
Perdant pied en Afrique, prenant part dans le piège otano-ukrainien, l’Europe ne se relèvera pas de ses décisions débiles de va-t-en-guerre qui la ruinent déjà. Le travail de sape des dirigeants européens, tous appointés par les services spéciaux et les entreprises des USA, font remarquablement bien le pourquoi ils sont là.
La France, avec un chef dénaturé qui se moque des réparateurs de climatisation, perd dans cette histoire sa prestance et sa position internationale. Comme les nains de jardin, elle est ridicule. S’agiter n’est pas agir et lorsqu’on a trop tiré sur la ficelle africaine, elle casse.
Le bon temps des colonies est fini. Il faut déjà s’y faire. Reprendre le chemin des guerres coloniales n’est qu’un rêve de vieux agioteurs qui ne veulent pas mourir. Pour se faire, il faudrait avoir des gars qui ont une belle paire, des gars qui en veulent, des gars hardis avec force et honneur, hors compte tenu de la qualité virile et volontaire de nos jeunes ressortissants, ce n’est qu’un fantasme qui ne sera plus jamais assouvi.