Les cigales gauchistes ayant glandé tout l’été ...
La lettre du Duc de Guise
LIBRE EXPRESSION


La fin de la période estivale approche dangereusement. Enfin un peu d’animation locale qui va revenir. Il me tarde le retour des chantres gauchistes pour me distraire tout le long de l’hiver. Il faut avouer que leur disparition ponctuelle me manque. Leur absence depuis presque deux mois démontre qu’ils ne sont pas si démunis matériellement que ça puisqu’ils se permettent de fermer leur grande gueule pour faire les cigales au soleil tout l’été. La misère n’a pourtant pas de trêve. Elle ne réapparaît pas qu’en Septembre, elle est omniprésente. Il faut dire que les vrais gueux sont silencieux. Ils se battent au quotidien pour survivre. De ce fait, ils n’ont pas le temps de pérorer de-ci de-là dans l’espace public pour geindre stérilement.
La rentrée nous promet de belles journées de contestation au regard de la réelle situation économico-sociale que subit ce pays. Tous les compteurs de la catastrophe sont en zone rouge. Le couloucoutchou de la cocotte-minute sociétale va tournoyer à plein régime. Les cigales gauchistes vont reprendre leurs chants de l’impéritie générale. Localement, la douarnerie va arpenter les rues et surtout les quais de la ville pour le plus grand plaisir pécuniaire des correspondants locaux de la presse subventionnée. La douarnerie et ses anti-tout aiment faire du bruit pour rien. Ils aiment clamer leurs poncifs aussi creux qu’obsolètes.
Fatalement, à chaque poussée de fièvre de nos Cigalons, l’opposition droitarde contre-attaque. Le ton monte et noircit les pages des journaux avides de faits improductifs pour noyer le poisson social. Au-delà, rien ! Tous amusent la galerie. Ainsi iront les choses jusqu’à l’été prochain, lors de la trêve des glaciers.
Depuis l’ère macronienne, la France est dans la rue. Personne n’a rien obtenu sinon des coups et des bleus. La France est gouvernée par les injonctions européennes et la trahison du personnel politique. La mascarade autour des motions de censure prouve la connivence générale de la classe politique. Sur le dossier retraite, lorsque Mélenchon a sifflé la fin de la récréation, nos Cigalons sont rentrés chez eux piteux oubliant déjà « la lutte jusqu’au bout ». Ils viennent d’en prendre pour deux ans de plus de travail laborieux. Une trahison de plus.
Sur quels thèmes vont rebondir nos gauchistes locaux préférés à la rentrée ? La cause ouvrière n’est plus dans leur registre depuis fort longtemps. Faute d’usine, l’ouvrier n’existe plus. Il leur reste donc des revendications sociétales qui cachent le réel qui est dramatique. Le LGBTisme ne remplit pas la gamelle. Aimer se faire socratiser ne crédite pas son compte en banque. Tout ce wokisme n’empêche en rien l’effondrement de ce pays, bien au contraire, il y participe. Il est grand temps, à mon sens, que les forces de gauche se ressaisissent promptement. Quelle projection existentielle font-ils à l’issue de leurs épousailles avec l’écologie ? Elle semble bien glauque et mortifère. Le contrat de mariage passé chez le notaire Al Gore promet un retour de noces bien dramatique. L’amour est aveugle, ils s’en repentiront.
Il me tarde de voir le thème que nos Cigalons vont aborder pour faire l’avant-première de leur saison théâtrale. Vont-ils revisiter leurs vieux tracts avec l’écriture inclusive ou vont-ils être pour une fois constructifs et pertinents ? Connaissant leur qualité imaginative où la démagogie est le liant, je pense que nous allons nous marrer. Vivement Septembre.