Le sommet des BRICS, qui n’a pas encore débuté, "a déjà gagné"
INTERNATIONAL


Avant même son ouverture, le sommet des BRICS peut déjà être considéré comme une "réussite", vu le nombre des pays intéressés à rejoindre le groupe. Celui-ci constitue une alternative positive dans les relations internationales et rappelle la nécessité d’un "nouveau deal" entre les pays.
Plus de 20 pays ont exprimé leur volonté de rejoindre l’organisation, a récemment fait savoir la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor. Parmi les candidats figurent plusieurs pays africains -comme l’Algérie, l’Égypte, l’Éthiopie, le Sénégal et le Nigeria- ainsi que l’Iran, la Turquie ou l’Indonésie.
Nouveau deal
Au sein des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), il y a des "pays qui sont diamétralement différents en matière d’idéologie, en matière de relations avec différents pays", rappelle Akram Kharief, ironisant sur le fait que "cette situation-là fait que ce sommet a déjà gagné".
Ainsi, l'Inde et la Chine s’unissent au sein des BRICS "avec une vision économique et politique futures", poursuit-t-il. Cela témoigne de l’échec du modèle de la domination des États-Unis et des institutions issues des accords de Bretton Woods.
Actuellement, "il faut un nouveau deal" global entre les pays du Nord et du Sud, insiste-t-il, car "il faut de la place pour tout le monde, il faut un avenir pour tout le monde".
Un système qui permettra le développement de l’Afrique
Les BRICS constituent aujourd'hui une sorte d'alternative à un système qui n’a jamais permis aux pays africains de se développer, avance Benoît Ngom. "Les Africains ne sont pas là pour soutenir un groupe contre un autre, ils veulent se développer, c'est tout ce qu'ils veulent", souligne-t-il.