Le glanage refait surface

FRONT DE LA LOOSE PROGRAMMÉE

FINISTÈRE

10/10/20232 min read

Inflation, récession, dépression, paupérisation, en un mot la Crise, tout le monde en parle et s’en inquiète. Elle occupe les esprits et les maillons faibles craquent déjà. Nous avons tous autour de nous des gens qui commencent à souffrir très sérieusement des effets délétères de la gestion catastrophique de nos dirigeants. Nous vivons au quotidien le retour des conditions sociétales du 19ème siècle.

Le système D revient à grand pas tant individuellement que collectivement. Dans le Finistère, nous observons le grand retour du droit de glanage. Il est issu des Us & Coutumes de l’ancien régime qui s’est vu encadrer malsainement ces dernières décennies par les républicains. La restriction pour les gueux est toujours l’apanage de nos édiles au profit pécuniaire de quelques particuliers où se mélange le droit de propriété du plus mauvais aloi. Les décisions locales sur le ramassage des champignons ou des châtaignes sont des exemples édifiants parmi d’autres.

Dans notre département, le glanage se faisait surtout autour des pommes de terre par quelques individus isolés. À présent, c’est carrément des collectifs qui demandent poliment de glaner les PDT restées dans les champs après la récolte. C’est l’insigne des temps durs qui arrivent. Pour nous, c’est un véritable prodrome qui n’est certainement pas une surprise pour les perspicaces.

Nous ne serons pas étonnés de revoir assurément bientôt des vaches paître sur les bords des chemins comme jadis. Là aussi, c’est un vieux droit coutumier réservé aux humbles dépourvus de terre, mais propriétaires d’un animal source alimentaire. Leurs familles bénéficiaient de toute la gamme des produits laitiers.

Au regard de l’histoire et compte tenu de la projection économique que l’UE nous promet, nous allons avoir à terme des émeutes de la faim. Pour l’heure et pour y pallier, il faut que tout un chacun fasse des réserves de nourriture comme le faisait judicieusement nos ascendants. La raréfaction et le coût des produits alimentaires sont notre avenir Schwabien. Ceux qui ont un bout de terrain doivent l’exploiter. Ils sont finis le jardin floral et le périmètre ornemental. Place à la terre utile et nourricière, ce sera une question de survie. Comme Cassandre, nous sommes des réalistes.