Le dernier volet du feuilleton croisiériste

Une douarnerie

FINISTÈRE

10/10/20232 min read

Nos chers gauchistes de la douarnerie patente continuent leurs frasques affligeantes. Inconscients d’être un savant mélange d’escrologie et de lutte des classes frelatée, issue de l’enfumage de Marx qui éliminer Proudhon, ils viennent une fois encore, en ce dimanche 8 octobre, importuner les touristes venus de la mer dépenser leur argent dans le périmètre. Le souvenir mémorable qu’emporteront chez eux ces derniers, c’est cette manifestation de gens hostiles à leur encontre.

Non contents de crier des slogans acrimonieux, nos protestataires, venus des 4 coins de la Bretagne (il est vrai que l’essence n’est pas chère et par là-même polluer notre bon air finistérien ne les émeut pas), ont tagué un bus (voir photo). Nos Jacques décalés sont montés en gamme. Ils ne se contentent plus de crier leur haine gratuite infondée et très subjective, ils détériorent le bien d’autrui. Y aura-t-il des sanctions juridiques contre eux, car là, ils ont outrepassé le droit de manifester et de paraître publiquement pour des crétins ? Sont-ils contre ceux qui bénéficient de cette manne et la résultante fiscale qui l’accompagne ? Dans un pays où la crise économique est flagrante et un chômage qui tend à rejoindre les années 20-30, est-ce opportun de tout faire pour fermer la porte à un apport de devises et de création d’emplois inhérent à l’accompagnement de ce segment d’activité ?

Nous avons déjà traité plusieurs fois ce dossier dans nos colonnes (lien 1, lien 2). Nous n’y reviendrons plus sinon pour dénoncer les fredaines de cette équipée contre-productive.

Par ailleurs, nous avons bien compris que nous avons à faire avec de la simple piétaille. Dans d’autres circonstances, ils ne seraient que de la chair à canon inconscients de la manipulation. Ils sont aussi crédules que les enthousiastes patriotes au 1er août 1914, très vite calmés par un retour sur terre violent 15 jours plus tard ou encore pire, les Khokhols ukrainiens Kolomoïskytisés. Tout ce beau monde meurt pour des causes supérieures qui les dépassent et qu’ils ne perçoivent pas l’ombre du but véritable. C’est le prix de la réflexion par l’émotionnel. Leur désappointement futur sera immense.

Reste à savoir qui donne les ordres ? Qui fournit la feuille de route à ces braves gens aussi pourvus de puissance conative qu’une linotte ?