LE CAMP DU BIEN
La doctrine Reagan / La doctrine Biden / « Fries Rebellion » / La doctrine Bush / La doctrine Obama
INTERNATIONAL


La doctrine Reagan
Cette doctrine évoquée dans notre éditorial n’a fait que renforcer les précédentes (de Truman à Nixon). Elle amena les États-Unis à fournir un appui militaire et économique à des mouvements jugés utiles pour imposer son hégémonie. La lutte contre l’influence Bolchevique de par le monde n’est qu’un aspect sous projecteur de la stratégie impériale américaine. Cet anti communisme de façade était d’imposer l'avènement du capitalisme et ses segments néolibéraux si délétères partout dans le monde. Le drapeau de la démocratie pour tous était agité pour bien enfumer quelques esprits Onusiens peu avisés géopolitiquement.
Dans cette doctrine, était inclus la dominance alimentaire par le continent américain. Ceux qui ont de la mémoire se souviennent qu’on pouvait acheter des Fonds communs de placement propriétaires de cheptels bovins en Amérique du sud, fonds communs appartenant aux financiers de Wall Street.
Sous Reagan, le dollar était à 12 F, ce qui a permis à tous les fonds de pension et consortiums d’investisseurs d’acheter en masse les entreprises mondiales à vil prix. Si avec un euro fort, les industriels européens ont délocalisé à peu de frais leurs boutiques pour se dédouaner de leur pays d’origine, les américains ont eux raflé le potentiel industriel mondial tant que leur monnaie était odieusement forte pour accroître leur puissance et domination. D’un côté un crétinisme économique de peu d’envergure, de l’autre un pragmatisme éclairé conquérant.
Grâce à cette doctrine, le droit américain est supérieur à tous les autres. Le droit français est inférieur à celui de l’Europe, lui même en deçà celui du maître américain. Dans la même période, les mœurs américains se sont implantés définitivement. Malbouffe, monopole informatique , etc.
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La doctrine Biden
Falsificateur, faussaire, corrompu, pervers, abjecte va-t-en guerre, ce sinistre personnage déclame pour les gogos hébétés sa doctrine. Elle s’appuie sur le fait que les « démocraties » font face à trois «menaces» qui sont interreliées. Lui qui a organisé la fraude électorale pour évincer Trump, sa supercherie démocratique a une certaine saveur de rance. Il transmute la démocratie en intérêt ploutocratique qui ne fait illusion qu’aux troufignons de service.
Menace 1 - Les démocraties sont menacées par des puissances autoritaires, à commencer par la Chine et la Russie, qui veulent remplacer l’ordre international libéral par un système compatible avec leurs pratiques domestiques «illibérales».
Menace 2 - Les démocraties sont menacées par le discours des régimes autoritaires selon lequel les démocraties sont inefficaces pour gérer les crises internationales comme la pandémie de COVID-19.
Menace 3 - Les pays démocratiques sont menacés eux-mêmes à l’interne, avec l’élection par exemple d’un président «illibéral» aux États-Unis en 2016, Donald Trump, dont les politiques ont affaibli les institutions américaines.
Selon Foreign Affairs, ces trois menaces rendent les États-Unis et leurs alliés vulnérables à la «prédation autocratique».
Si on est pourvu d’un décodeur, ces « menaces » mettent en danger les visions néolibérales qui veulent asservir le monde. L’expression « illibérale » indique bien que ne pas être pour le Deep State comme Trump, la Russie et la Chine est l’insigne de l’ennemi. Le mot magique « démocratie » cache sous le voile de la perfidie la sombre vérité. Les gros vilains Russes et Chinois qui sont à l’initiative de faire émerger la multi polarité du monde sont bien les cibles à abattre. Ces deux nations empêchent l’hégémonie totale. Contrairement à ce que pense Youssef Hindi, la gouvernance américaine a bien des velléités impériales.
La doctrine Biden annonce bien sa volonté de troisième guerre mondiale. La subtilité de cette doctrine est d’inverser la valeur belliqueuse. L’agresseur devient l’agressé. Elle s’inspire de la manigance Bush à propos de l’Irak. Encore un an a tenir pour voir le changement de paradigme s’imposer aux USA. Une année de tous les dangers car tous les vassaux du Deep State revêtent la panoplie du parfait petit soldat qui veut en découdre. En France, la Loi de Programmation Militaire 2024-2030 avec la mobilisation individuelle et la réquisition des biens proclame bien la couleur noire d’une guerre programmée.
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« Fries Rebellion »
Ce cours épisode de l’histoire américaine démontre bien la réelle orientation de la vraie âme des dirigeants de ce « pays ». La guerre de sécession sera la pleine révélation du Deep State, mais il y a dans ce volet une apparition flagrante de ses réelles velléités géopolitiques. On peut dire que cette « anecdote » est la prémisse du duel à mort entre les Jeffersoniens et Hamiltoniens qui débuta ouvertement en 1861.
Ainsi, en 1798, pendant les troubles entre les États-Unis et la France (Quasi-guerre), le congrès des États-Unis prélève un impôt afin de financer l'expansion de l'armée et de la marine. Cet impôt, conçut pour affaiblir déjà la puissance financière des propriétaires terriens (donc sur économie réelle) donne une puissance militaire majeure à la finance spéculative toujours en vigueur aux USA. Cet impôt spoliateur est basé sur les logements, les terres et les esclaves. Il est de 2 millions de dollars pour l’ensemble des 13 états d’alors. La Pennsylvanie doit y contribuer pour 237 000 $ ce qui représente une sacrée somme à l’époque (on parle suivant les convertisseurs de 16 fois le dollar actuel).
Il y avait très peu d'esclaves dans cet État, et l'impôt a été en conséquence surévalué sur les logements et la terre. La valeur des maisons était déterminée par le nombre et la taille des fenêtres. La nature inquisitrice des démarches réveille une forte opposition parmi la communauté Allemande et bon nombre d'entre eux refusent de payer, invoquant l'inconstitutionnalité de cet impôt qui n'était pas prélevé proportionnellement à la population. John Fries d’origine allemande, organise une bande armée d'environ 400 hommes qui marchent dans la région, intimidant les agents du trésor et encourageant les personnes à résister. En 1799, le gouverneur exige que cette milice et ses chefs soient arrêtés. John Fries et deux autres hommes sont jugés pour trahison (envers qui ?) et condamnés à la pendaison, mais ils sont amnistiés par le Président John Adams.
Depuis, les américains sont carrément volés par leur Deep State. La pantalonnade sur l’or réquisitionné en est un événement majeur. Mais les américains tout comme les européens actuels ne voient rien à rien, ne comprennent rien à rien à ce qu’il leur arrive. C’est pathétique.
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La doctrine Bush
Après le retrait unilatéral des traités ABM (limitation des armes stratégiques) et de Kyoto (réduction des émissions de gaz à effet de serre), la doctrine Bush a de fait été essentiellement codifiée en Septembre 2002 dans un document du gouvernement intitulé « The National Security Strategy of the United States of America ». Cette stratégie de sécurité nationale de Bush prône le maintien de la suprématie militaire américaine dans le monde. Son usage à vision hégémonique, via la guerre préventive si nécessaire, doit empêcher la diffusion d'armes de destruction massive (excuse fallacieuse lors du sketch dramatique de Colin Luther Powell à l’ONU pour envahir l’Irak) et favoriser la diffusion des droits de l'Homme et de la liberté. Elle vise, en particulier, la refondation du monde arabe en Grand Moyen-Orient (voir la carte en chapeau).
Au lendemain des pseudo attentats du 11 Septembre 2001, le cercle d’initiés néoconservateurs et Bush initient cette refondation sous le couvert de la lutte contre le terrorisme islamiste et la dictature. Le grand enfumage du 11/09 délivre le Patriot act. qui muselle les voix de la contestation à l’intérieur du pays et permet comme la loi Rowlatt en son temps d'arrêter quiconque suivant l'humeur sans motif et n'octryant aucun droit juridique. Le Patriot Act. permet à la dictature du Deep State de s'accaparer des biens et des avoirs des gens qu'il juge adversaire à ses valeurs ou ses intérêts.
La « guerre globale contre la terreur » a pour objectif de traquer les organisations et réseaux terroristes et d'instaurer des liens étroits avec les gouvernements et populations des pays de cette zone. En d’autres termes, ils instaurent la collusion comme système de gouvernance qui ne touche pas que le monde « arabe ». La France et la Commission européenne font parties perdantes de la méthode. Cette doctrine implique enfin la diffusion du modèle américain: liberté, démocratie, prospérité qui sont pour les États-Unis un gage de paix, une mise sous esclavage pour les autres.
L'invasion de l'Irak correspond à la mise en œuvre de cette doctrine. En effet, le but est d’instaurer un pouvoir démocratique en Irak (donc d’y mettre des personnes corrompues) après avoir renversé le régime de Saddam Hussein. Depuis, c’est le chaos dans ce pays tout comme en Libye, au motif d’instaurer la démocratie. Dans l’acte c’est voler son or, le remettre dans le circuit du dollar, pomper son pétrole et l’empêcher de se développer et de redevenir souverain. L’actuel drame Ukrainien procède de cette doctrine conquérante.
La conviction inspirée par la « Destinée manifeste » donnant le modèle américain de démocratie libérale alias le pouvoir de la ploutocratie, est moralement supérieur et doit être exporté. Tu l’as dit bouffi, là où passe le libéralisme Straussien, la paupérisation s’installe. Comme après Attila, l’herbe de la prospérité ne repousse plus.
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La doctrine Obama
Dépeint par les républicains comme « un commandant en chef des armées pacifiste », Obama était en 2011 impliqué dans six conflits se déroulant dans six pays musulmans différents: Irak, Afghanistan, Pakistan, Somalie, Yémen et Libye. Comme pacifiste il repassera son examen contrairement à Trump qui le réussira haut la main avec mention très bien.
La doctrine Obama sur l’usage de la force consiste à embrasser le multilatéralisme quand cela s’avère nécessaire, mener des frappes à l’aide de drones, maintenir une présence légère sur le terrain comme en Libye, au Pakistan et au Yémen. C’est aussi prendre en compte les coupes budgétaires dans la Défense et mettre sur pied des unités militaires plus souples et plus mobiles et les déployer en Asie, dans le Pacifique et au Moyen-Orient.
C’est Obama qui introduit la guerre des drones Au début de son mandat, Le Pentagone n’avait que 50 drones. Il en possède plus de 7500 à la fin de sa gouvernance. Au Pakistan, c’est la CIA qui se charge d’opérer les avions sans pilote et l’administration américaine lui accorde une latitude sans précédent pour le faire. Cette agence n’hésite pas à mener des frappes sur des groupes suspects. Une manière de «tuer au lieu de capturer» et de ne pas s’embarrasser des questions de détention restées ouvertes après l’incapacité du président Obama de fermer la prison de Guantanamo. Les bavures ont coûté la vie à des centaines de civils au Pakistan ou au Yémen.
Le président américain ne juge pas nécessaire de passer par le Congrès pour obtenir le feu vert pour des frappes au moyen de drones. La multiplication de ces frappes a aussi causé un fort ressentiment dans les populations du Pakistan et du Yémen. Dans ce dernier pays, on estime que le nombre de combattants d’Al-Qaida dans la péninsule Arabique est passé de 300 en 2009 à 1000 en 2012.
Les drones ont certes permis d’affaiblir sensiblement Al-Qaida, mais dans le même temps, ils ont causé une haine contre l’Amérique qui se traduit notamment par un renforcement des talibans. Les drones ne remplacent pas, selon des voix pertinentes, la nécessité de soutenir les autorités locales dans leurs efforts de marginaliser les terroristes. Ils ne contribuent pas non plus à renforcer l’économie, à combattre la corruption et à améliorer les institutions. On a vu le dénouement du dossier Afghan.
Pour enfumer les américains, Obama vend dans son discours un ordre international fondé sur le droit. Il veut parler avec les ennemis d’hier, l’Iran, Cuba, la Corée du Nord, remettre à plat la relation avec la Russie et rêve d’un monde sans armes nucléaires. À la fin de son deuxième mandat la prison de Guantanamo n’est toujours pas fermée et le Proche-Orient a basculé dans le chaos. La Chine est devenue la première puissance économique et la Russie est revenue à sa place naturelle.
L’unique « succès » de Barack Obama a été l’accord sur le climat. «Il a réussi à changer la mentalité des Américains sur ce sujet ». Il a inculqué la nécessité de lutter contre le réchauffement climatique. Est-ce en fin de compte une victoire quand on sait l’arnaque ploutocratie sur ce thème ? Il viendra plus tard le wokisme promut par ses camarades de jeu démocrates.