La kakistocratie macronienne
La lettre du Duc de Guise
LIBRE EXPRESSION


Pour faire son premier gouvernement, Macron 1er avait raclé tous les fonds de tiroir des disetteux politiques. Depuis, il ne faillit jamais à cette règle instituée par lui-même où il met en compétition tous les chantres de l’impéritie de ce pays. Bruno Le Maire est son champion invincible. Il est peut-être compétent sur la dilatation de certains cercles vicieux, mais pas au-delà, hélas !
De toute façon, nous n’avons plus besoin de cerveaux stratégiques bien formés au gouvernement puisque c’est la grosse commission européenne qui dirige les pays européens. La feuille de route de tous les ministres se trouvent dans les GOPÉ. Faire du coller/copier et rajouter quelques gourmettes locales est à la hauteur de compétence de nos édiles nationaux. Mon petit-fils fait aussi bien qu’eux, le salaire en moins.
Il faut bien comprendre que le système ne veut pas des gens compétents, pertinents, stratèges, il veut des larbins, des soumis, des obséquieux. Et il y a pléthore de cette engeance dans les hordes politiques qui veulent faire carrière. Macron n’a que l’embarras du choix. Il choisit toujours les plus fins idiots pour constituer sa garde ministérielle. Les résultats sont à la haute de son dégoût du peuple.
Dans quelques jours, le cirque démocratique va faire sa grande parade. Sous le chapiteau du palais Bourbon, les saltimbanques vont morigéner les ministres atteints de psittacose à force de contacts avec le paon-président. Leurs objurgations ne servent que pour plaire à leurs électeurs. Ils espèrent ainsi qu’ils les reconduiront sur les cuirs de l’hémicycle. Les vraies choses se passent ailleurs, notamment au bar de l’institution. Certains payent des tournées en escomptant entre deux palabres de Scapin une promotion de connivence en retour.
La petite vie mesquine d’un élu ne nous intéresse guère. Nous attendons désespérément qu’il joue le jeu de ce pour quoi il a été élu. Avec la pantalonnade des 49,3, nous avons bien compris qu’ils sont tous des enfumeurs addicts de promotion au dépend des administrés. Ils s’étonnent après leurs simagrées qu’ils prennent des torgnoles par quelques excédés.
Au détour d’une prestation parlementaire ou télévisuelle, leur niveau d’incompétence est à la juste mesure de leurs diplômes galvaudés par 40 ans de démagogie enseignante. Entre les baleines qui cuisent en court-bouillon dans les océans et le Japon qui est en hémisphère sud, entre les masques qui requièrent des gestes de haute technicité et les prophéties qui nous annoncent l’effondrement de la Russie, notre cœur balance pour remettre la médaille d’or de l’andouille de l’année.
Vous l’avez compris, le crétinisme est général. Qu’il soit impulsé par un psittacisme navrant ou par un manque de réflexion analytique, ce travers conatif est de mauvaise augure pour nous le petit peuple.
Tout porte à croire que la prestidigitation politique va durer fort longtemps. Il n’y a que Mère misère qui y mettra fin car ventre affamé n’a plus d’oreille pour entendre le chant des sirènes de nos privilégiés politiques gavés d’argent public. Attention, nous l’entendons déjà dans le vestibule.