La délation de Ouest-France

BRETAGNE

7/24/2023

Une gourgandine de journalope (Pauline Decker) qui sévit dans les colonnes de ce torchon propagandiste dénonce « l’embauche d’un jeune militant d’extrême droit recruté comme saisonnier à la police municipale ». De ce fait, dixit le parti Reconquête, « elle prône la mise en danger de la vie d’autrui et la discrimination à l’embauche ».

Comme le rappelle judicieusement ce parti, la loi est claire à travers le code civil :

Article 1132-1

Aucune personne ne peut être écartée d'une procédure de recrutement ou de nomination ou de l'accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire, directe ou indirecte, (...) de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une nation ou une prétendue race, de ses opinions politiques, de ses activités syndicales ou mutualistes ...

Article 223-1-1

Le fait de révéler, de diffuser ou de transmettre, par quelque moyen que ce soit, des informations relatives à la vie privée, familiale ou professionnelle d'une personne permettant de l'identifier ou de la localiser aux fins de l'exposer ou d'exposer les membres de sa famille à un risque direct d'atteinte à la personne ou aux biens que l'auteur ne pouvait ignorer est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.

Lorsque les faits sont commis au préjudice d'une personne dépositaire de l'autorité publique, chargée d'une mission de service public (...) les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende.

Lorsque les faits sont commis par voie de presse écrite ou audiovisuelle ou de communication au public en ligne, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables.

On attend donc que cette « jounalinsiste », petite frappe de la délation, se retrouve en taule et son journal condamné conformément à la loi. C’est la moindre des choses. Les journalistes censés respecter la Charte de Munich ne sont plus que des commissaires politiques du temps béni du Bolchevisme. Que fait donc Thierry Breton avec son comité de censure plus chatouilleux sur des propos non conventionnels que sur la justice ? Nous rappelons ici que les articles des droits de l’homme notamment l’article 19 sont bafoués tous les jours tant par la presse que par les gardiens du temple de la liberté d’expression. Maintenant ils rajoutent l’inquisition qui met en danger de mort des gens. Ils ont instauré le lynchage à la place du bûcher, mais la finalité est la même. Au mieux c’est la mort sociale, au pire l’assassinat pur et simple de ceux mis au pilori.