Il n'y aura pas de référendum sur l'immigration
NATIONAL


La deuxième édition des rencontres de Saint-Denis organisées par Emmanuel Macron, ce vendredi 17 novembre, rejette la proposition de référendum sur l’immigration. Le chef des Républicains, Éric Ciotti, initiateur de cette fable, était carrément absent lors de ces débats obséquieux.
Tous nos grands démocrates collés comme des décalcomanies sur la façade propagandiste mensongère de l’UE s’en félicitent. La grande excuse de tous ces flagorneurs est qu’il est particulièrement difficile d’organiser un référendum sur ce thème. Les gaullistes authentiques se gaussent et déplorent par ailleurs ce manque de concertation générale sur bien des sujets sociétaux qui touchent le cœur de la population.
Jean-Louis Bourlanges, député MoDem (Mouvance Démoniaque ?) avoue sur France Inter « ne pas être un fan du référendum ». Et oui, la voix du peuple en direct ne va pas dans le sens des petits arrangements entre amis dont tous les partis politiques affectionnent particulièrement.
De de toute façon, c’est la grosse Commission européenne qui décide et comme elle impose des quotas, avatars d’une gentille invasion en bonne et due forme de nos pays respectifs pour des motifs obscurs sinon Kalergistes, le poids de n’importe quel avis national ou référendum authentifié n’aurait aucun effet sur les plateaux de la balance démocratique. L’avis des gueux européens n’a aucune importance. Seuls les hauts intérêts géopolitiques d’une certaine coterie oligarchique comptent.
La classe politique fait encore croire aux gogos avec ses éternelles billevesées qu’elle se préoccupe de cette affaire qu’elle a, pour mémoire, initiée depuis fort longtemps. Une fois encore, les cabots aboient, la caravane européiste passe, emportant avec elle nos illusions d’un monde meilleur et plus juste.