Hypocrisie dans le mensonge

Les pays qui veulent se sortir de l’hégémonie occidentale pratique la censure sur leurs médias propagandistes. C’est ce qui se passe en Afrique actuellement. Le camp néolibéral s’offusque de la méthode. Il se scandalise de ce processus alors que lui-même l’exerce. Depuis 3 ans, les GAFAM censurent à tour de bras tous ceux qui s’opposent à la doxa. La commission européenne a fermé les chaînes d’information RT France et Spoutnik et elle vise, dès le 25 Août prochain, l’éradication de toutes les formes d’expression contraire à ses dogmes. Mettre en doute ses axiomes devient illégal.

Si tantôt les prédicateurs jouaient avec la voix de l’hypocrisie dans le mensonge pour enfumer le gogo, depuis l’opération spéciale, ils se révèlent entièrement. Ce sont des dictateurs qui imposent leur volonté. Ils ne jouent plus sur l’émotionnel comme ils l’ont fait lors de la crise sanitaire organisée. Ils imposent directement leur diktat. Celui qui n’est pas dans le chapitre de la sainte église sera jugé hérétique donc admonesté comme il se doit. L’inquisition se met en place et tous les relaps, séditieux, subversifs et autres dissidents seront brûlés vifs en place de grève. Le pamphlétaire sera pendu haut et court.

Il est très clair que depuis le choc des Titans qui secoue la terre des corrompus alias l’Ukraine, le monde a découvert enfin le jeu des tartuffes occidentaux. Le camp du bien (coterie ploutocratique) passe pour ce qu’il est réellement, un esclavagiste et un génocidaire. Il veut régner sur le monde sans partage, sans empathie, sans vergogne.

Un monde multipolaire se dessine. C’est l’opportunité historique pour les pays qui veulent reprendre leur destin en main. C’est ce qui se passe en Afrique. Les nouvelles générations de ce continent savent qu’ils sont assis sur des ressources naturelles phénoménales que les néocoloniaux pillent et spolient avec la complicité coupable de leurs élites locales. Les événements actuels montrent que les jeunes africains, mieux instruits, mieux connectés au reste du monde que leurs ascendants veulent s’émanciper et profiter enfin de la capacité économique pharaonique de leurs pays respectifs. Les coopérations économiques qu’offre la Russie est une porte grande ouverte pour atteindre cet objectif de retour à la souveraineté dans un deal gagnant-gagnant, ce que l’occident depuis ses théories colonialistes du 19ème siècle leur ont toujours refusé. L’accaparation des biens et des personnes n’a jamais titillé la morale de l’élite mondiale.

Alors oui, dans cette grande lutte planétaire qui oppose la dictature américaine contre les peuples qui veulent s’en affranchir passe aussi par la guerre informationnelle. Propagande, censure, invisibilisation, coupure des réseaux, tout y passe. Que nos ténors européens nous épargnent leurs discours geignards hypocrites. Ces censeurs ne veulent pas être censurés. Ils s’en offusquent. Nos démocrates de pacotille ne supportent pas que certains coupent leur minable clapet. Ils s’insurgent au nom d’un droit international qu’ils n’ont jamais respecté et encore moins celui les droits peuples autochtones reconnus par l’ONU. Il faut être ramolli du bulbe pour proférer de telles assertions de mauvaise foi. Les donneurs de leçons en prennent une à leur tour. Les fruits gâtés tombent de l’arbre de la collusion. Qu’ils le veulent ou non, il en est fini de l’omnipotence ploutocratique occidentale. C’est le résultat secondaire de la guerre de trop Ukrainienne. Certes, la capacité de nuisance américaine fera encore des ravages, mais leurs chants de sirène ne font plus recette. La politique néoconservatrice a été identifiée et elle est de ce fait combattue partout dans le monde par les peuples avides de liberté et d’indépendance. Des peuples qui veulent vivre décemment. Ils ne supportent plus vivre dans la misère la plus crasse que les baltringues occidentaux leur imposent ignoblement depuis des siècles.

Le monde change de paradigme. Il serait sain pour l’ensemble de l’humanité de refonder une nouvelle organisation mondiale plus frileuse sur les droits des peuples que sur le droit exclusif des forces de l’argent.