Georgelin : un placard tout en toc au service d’un Président immature
Le scandale des fiches toujours d'actualité
NATIONAL


Le trafic des médailles sous Boulanger, le scandale des fiches qui résulta sur le Limogeage décidé par Joffre pour cause de désastre militaire, la république aime toujours se pourvoir d’hommes d’arme plus obséquieux que compétents.
Nous voyons tous les jours les Gamelin de plateau se ridiculiser par leur impéritie. Le dernier grand vitulin militaire atteint de pléonexie honorifique est épinglé sur le site Riposte Laïque. Avec des gaillards de cette espèce, vaut mieux ne pas entrer en guerre avec la Russie. Nous ne sommes pas certains qu’en cas de conflit avec l’armée monégasque ils en viendraient à bout. Ne voulant pas être des zoïles, nous nous taisons. Contentons nous de lire ce qui suit :
Je ne voudrais pas être inutilement désagréable, mais enfin…
Au vu du tombereau d’éloges qui sont venues de toutes parts encenser feu le général Jean-Louis Georgelin, je suis allé documenter ses états de service. J’ai donc consulté sa fiche Wikipédia, dont je n’imagine pas que le grand homme ne l’aurait pas faite immédiatement corriger si elle avait comporté la moindre erreur ou oubli.
Et alors là, quelle n’a pas été ma surprise au vu de son immense placard.
Décorations françaises :
Légion d’honneur (à ce niveau-là, c’est automatique, ils l’ont tous, s’il ne l’avaient pas ils seraient complètement à poil, c’est le minimum minimorum), mérite (c’est une décoration civile, c’est-à-dire rien du tout ou à peu près du point de vue militaire. On la donne à qui la demande), médaille de l’OTAN, médaille commémorative ex-Yougoslavie (là encore deux breloques qui ne veulent strictement rien dire de la valeur personnelle de l’intéressé, il suffit d’en voir été), Palmes académiques, arts et lettres. Et en plus, il les portait. Sans blague mon général ?
Aucune médaille militaire reçue au péril de sa vie. Aucune médaille attestant de sa valeur au combat.
Même pas la croix de la Valeur militaire, même pas la médaille militaire pourtant accessible à titre exceptionnel aux officiers généraux. Pas de croix du Combattant non plus, pourtant ouverte à ceux qui ont combattu en ex-Yougoslavie. Bref zéro.
Décorations honorifiques étrangères :
Alors là, il les avait toutes et surtout, et surtout, il les affichait toutes. Manifestement, le type avait voyagé et il avait su se faire décorer partout où il était passé. Il y en a qui collectionnent les Pokemons, lui c’était les breloques.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Louis_Georgelin
Ci-dessous, le placard du général :
Décorations françaises
Grand-croix de la Légion d’honneur (décret du 12 avril 2010)
Médaille commémorative française, agrafe « Ex-Yougoslavie »
Médaille de l’OTAN pour l’ex-Yougoslavie
Décorations étrangères. (Ne riez pas.)
Grand-croix de l’ordre de Bernardo O’Higgins (en) (Chili)
Grand-croix de l’ordre du mérite militaire (Maroc)
Grand-croix avec épées de l’ordre pro Merito Militensi (ordre souverain de Malte)
Grand cordon de l’ordre de l’Excellence (Pakistan)
Grand-croix de l’ordre des services distingués militaires (Singapour)
Grand-croix du Mérite de l’ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem (Vatican)
Grand officier de l’ordre du roi Abdelaziz (Arabie Saoudite)
Grand officier de l’ordre du Mérite de la République italienne
Grand officier de l’ordre de Saint-Charles de Monaco
Grand officier de l’ordre militaire de Saint-Benoit d’Aviz(Portugal)
Commandeur de l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne
Commandeur de l’ordre de Léopold (Belgique)
Commandeur de la Legion of Merit (États-Unis)
Commandeur de l’ordre de la Valeur (Cameroun)
Bande de l’ordre de l’Aigle aztèque (Mexique)
Commandeur de l’ordre national du Niger
Commandeur de l’ordre du Mérite (remise en 2012 par l’ambassadeur Tomasz Orłowski)20.
Commandeur de l’ordre de l’Empire britannique, version militaire (Royaume-Uni)
Pour couronner le tout, le général était franc-maçon, admis au dîner du Siècle et proche de Macron. Une grande gueule, un placard tout en toc pour cirer les pompes d’un Président immature, amateur de déguisements et de panoplies, lui-même tout en toc. Bref, un m’as-tu vu, un homme à la recherche des honneurs, un courtisan sans aucune valeur militaire reconnue par des décorations reçues au péril de sa vie. Le p