Frédéric Veaux face à la magistrature
NATIONAL


Les syndicats de la magistrature ressemblent de plus en plus à l’Université de Paris du 15ème siècle. Parti pris et enfumage sont les deux mamelles de la judicature actuelle. Les syndicats de magistrats jugent "gravissimes" les propos du patron de la police qui a déclamé "avant un éventuel procès, un policier n'a pas sa place en prison" à propos d’un policier de la BAC de Marseille incarcéré dans le cadre d'une enquête sur des violences policières commises en marge des émeutes début juillet.
Depuis 40 ans, la magistrature focalise sur les violences policières sans les mettre en adéquation avec la réalité du terrain où les forces de l’ordre sont constamment sous la pression d’une délinquance de plus en plus violente et omniprésente. Sous Mitterrand, c’était pléthore de « bavures ». Les magistrats ont commencé sous ce basculement politique gauchisant à criminaliser la police. Certes, il y a des abus de pouvoir, des abus de force, les gilets jaunes en connaissent un rayon, mais faire croire qu’un poulaga est systématiquement un violent en mal d’agression est très destructeur sociétalement parlant. De plus est, c’est un pur mensonge.
L’Union syndicale des magistrats et le Syndicat de la magistrature accusent "Le directeur général de la police nationale, sous la tutelle du ministre de l'Intérieur, fait pression sur l'autorité judiciaire dans une affaire individuelle. Gravissime. Strike pour l'indépendance de la justice, la séparation des pouvoirs et l'égalité devant la loi. Le Président de la République doit réagir ». Cécile Mamelin, vice-présidente de l'Union syndicale des magistrats jette sa petite braise au ballot qui commence à brûler : "C'est stérile et dangereux. On attend une réaction au plus haut niveau de l'État pour remettre les pendules à l'heure". Encore des chochottes rapporteuses qui en appellent à l’autorité de la maîtresse. « Il y a un principe fondamental dans une démocratie : la loi est la même pour tous. Les policiers qui commettent des infractions dans l'exercice de leurs fonctions sont passibles de sanctions pénales, comme les autres justiciables », a souligné la présidente du Syndicat de la magistrature, Kim Reuflet, On connaît bien l’indépendance de la justice en France pour ne pas s’en laisser compter par cette caste qui alimente un certain mur aux cons. L’USM a beau prétendre qu’elle est « apolitique », que "l'indépendance de la justice est un principe constitutionnel" nous savons que leurs dogmes gauchistes pèsent lourdement dans leurs verdicts. C’est cette petite coterie qui rend les victimes coupables et les malandrins de joyeux et innocents chalands.