Cuba accuse les États-Unis d'être responsables de l'impunité d'Israël en Palestine
Déclaration du Ministre des Affaires étrangères cubain sur la Palestine
INTERNATIONAL


Le ministre cubain des Affaires étrangères a souligné que « la situation actuelle est la conséquence de 75 ans d'occupation illégale, de la violation des droits inaliénables du peuple palestinien sur son propre territoire ».
Le ministre cubain des Affaires étrangères souligne que la solution au conflit entre la Palestine et Israël implique l'existence de deux États, avec les frontières d'avant 1967 et Jérusalem-Est comme capitale palestinienne.
Cuba a accusé jeudi le gouvernement des États-Unis d'être responsable de l'impunité avec laquelle le gouvernement israélien agit dans l'escalade contre la bande de Gaza, après près de deux semaines de bombardements intenses sur l'enclave.
Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez Parrilla, a critiqué le veto imposé par le gouvernement des États-Unis au Conseil de sécurité des Nations unies à une résolution présentée par le Brésil, qui, a-t-il dit, n'appelle même pas à un cessez-le-feu, mais seulement à une pause humanitaire à cet égard.
Il a insisté sur le fait que Washington a utilisé 46 fois son droit de veto au Conseil de sécurité sur des questions liées au Moyen-Orient et, en particulier, à Israël.
Il a comparé le fait qu'en d'autres occasions, le Conseil de sécurité de l'ONU est « prolifique » dans l'adoption de résolutions qui s’opposent à l'usage et à la menace de l'usage de la force et, cependant, dans le cas d'Israël, cela ne se produit pas. Il a attribué l'impunité d'Israël à « ceux qui savent qu'il n'y aura pas de conséquences » pour leurs actes.
Il a souligné que « la situation actuelle est le résultat de 75 ans d'occupation illégale, de violation des droits inaliénables du peuple palestinien sur son propre territoire ; de la politique agressive et expansionniste d'Israël ».
Il a appelé à une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU pour le rendre plus démocratique et représentatif de la diversité des nations.
Il a de nouveau insisté sur la proposition faite par Cuba, qui comprend des demandes d'organisations et de mouvements internationaux tels que le Mouvement des non-alignés (MNA), selon laquelle la solution implique l'existence de deux États, avec les frontières d'avant 1967 et Jérusalem-Est comme capitale palestinienne.
Il a proposé, au nom de Cuba, la reprise de la 10e session extraordinaire de l'Assemblée générale de l'ONU, qui, a-t-il dit, dispose de « larges prérogatives » pour faire face à la crise provoquée par l'escalade sioniste à Gaza.
Il a appelé à un cessez-le-feu immédiat, en particulier après que plusieurs organisations internationales ont appelé à la fin des bombardements d'Israël sur la bande de Gaza, ainsi qu'à ce qu'il ne procède pas à l'invasion annoncée de cette enclave palestinienne.