Crise du mildiou : Les assureurs ne paieront pas
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Les assureurs annoncent qu'ils n'indemniseront pas les viticulteurs . C'est une très mauvaise nouvelle pour les viticulteurs du bordelais qui ne lisent pas leur contrat. Le parasite n'est pas compris dans les contrats d'assurance, rappelle Franck Le Vallois, le directeur général de la fédération des assureurs.
"Le contrat multirisque climatique ne couvre pas la perte de récolte liée au mildiou", a rappelé l’assureur à Vitisphere, média spécialisé sur le vin, après une rencontre jeudi entre les assureurs et le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau.
Depuis plusieurs semaines, viticulteurs, élus et organisations professionnelles réclament des aides de l'État et des assureurs pour lutter contre le mildiou, véritable fléau qui touche la région de Bordeaux, mais aussi le Gers, la Drôme ou encore l'Yonne. Ce qui prouve qu’il y a de la pluie et que la sécheresse n’existe que chez les EELV.
Les pingres d’assureurs jouent sur les mots :"Sont couverts les dommages directs causés par l'excès d'eau et l'humidité excessive", tandis que "dans le cas des vignobles du Sud-Ouest, le mildiou s'est développé en raison de conditions météo propices, c'est-à-dire l'alternance de pluies et de chaleur".
En d’autres termes, payez des assurances, vous ne serez jamais indemnisés. Le mildiou se développe de manière fulgurante lorsqu’il y a justement cette alternance eau/soleil.
la Chambre d'agriculture de Gironde annonce que 90 % des vignobles sont touchés. On boira pas de bordeaux cette année. Ils ont bien profité du climat inflationniste pour augmenter leurs marges alors qu’ils vendent leur picrate de l’année dernière n’ayant pas encore subit l’augmentation énergétique. Évidemment, cette catastrophe aura des conséquences économiques majeures tant dans la région qu’au niveau national.