Convergence des droites
NATIONAL


Pour reprendre le contrôle de notre pays et virer la gauche du pouvoir avec son œuvre destructrice au parlement et dans les institutions où elle hante les couloirs, il est nécessaire de faire converger au moins ponctuellement les droites en un seul point.
La gauche sait le faire malgré ses divergences fondamentales, malgré ses guerres de l’égo, malgré ses catalyseurs mondialistes. C’est l’union de la gauche qui ne se trompe pas de combat factuellement. Sommes-nous des déficients stratégiques au point de refuser de faire une réplique à droite ? Allons-nous une fois encore refuser le pouvoir pour une questions de drapeau comme les Orléanistes l’ont fait au 19ème siècle ? Sommes-nous abrutis à ce point ?
Certes, les 2/3 de la représentation nationaliste veulent rester dans l’Europe, l’Otan, la soumission aux valeurs hégémoniques néoconservatrices, mais ils sont la légation la plus forte, il faut en convenir. Les 1/3 restant, sont les Frexiteurs. Ils sont divisés eux aussi pour des questions d’égo et de primauté idéologique. Il faut qu’ils dépassent ces mesquineries. L’enjeu est le destin de la France. Il ne faut pas le prendre à la légère. L’émergence de la convergence des droites est un premier impératif. Le second est donc celui de rejoindre les 2/3 pour créer un blog anti gauche à valeurs patriotiques. Pour les Frexiteurs, c’est une première étape pas une finalité. Écraser la gauche est le premier impératif. Le second, gagner des sièges dans la représentation nationale depuis les mairies jusqu’au gouvernement. Les puristes qui disent « Le frexit sinon rien » devraient relire soit « Le Prince » de Machiavel ou plus judicieusement « L’art de la guerre » de Sun Tzu (livres disponibles dans notre bibliothèque numérique). Ils devraient aussi regarder nos résultats électoraux pour se convaincre qu’il faut faire des concessions pour gravir les échelons du pouvoir. Se cantonner dans son idéologie n’ouvre comme perspective que de rester des illustres inconnus comme nous le sommes encore actuellement. Ce n’est pas la bonne tactique de rester dans son dogme. « De défaite en défaite jusqu’à la victoire » nous promet des siècles d’amertume. Nous n’avons pas le temps d’attendre. L’ennemi est de plus en plus vindicatif, de plus en plus omniprésent.
La seule dernière opportunité qui s’offre à nous pour renverser le courant délétère actuel est de s’investir dans la convergence des droites, bien qu’elle soit scabreuse à notre sens souverainiste. Il faut savoir mettre de l’eau dans son vin pour atteindre nos objectifs. Talleyrand disait « Le meilleur moyen de renverser un gouvernement, c'est d'en faire partie ». Suivons son conseil avisé qui a fait ses preuves. Pour infléchir les tendances américaines des 2/3 de la droite nationale dans notre direction, il faut bien être au cœur de l’union. Nous végéterons si nous ne rejoignions pas cette ouverture historique. Allons-nous fermer la porte à cette conjoncture favorable ? L’acter serait rendre notre responsabilité dramatique aux yeux des futures générations si tant est qu’il y en aura encore pour nous réprimer.
Nous ne savons pas si les chefs parisiens de tout le magma nationaliste feront cette convergence d’intérêts nationaux, mais pour nous, nous les français périphériques, l’affaire est déjà en cours. L’union fait la force. Sur le plan individuel, c’est comme si nous refusions de serrer les coudes avec son cousin ou son oncle pour sauver le patrimoine familial. Ça n’aurait pas de sens.