Chronique d’une guerre mondiale annoncée

ARCHIVE DISPARUE DE PROFESSION GENDARME

INTERNATIONAL

10/14/202314 min read

Cet article fut publié dans Profession Gendarme en Juillet 2022. Suite aux multiples attaques malveillantes que ce site a subit ces derniers mois, certaines archives ont disparu dont cette présente projection. L’auteur de cette réflexion presque divinatoire nous a demandé de le republier dans nos colonnes. Voilà qui est fait. On dit merci à qui ?


Les guerres ne naissent pas spontanément, ex-nihilo. Elles sont engendrées à la fois par des conditions socio-économiques propices (inégalités de revenus, disparités démographiques et économiques entre blocs ou États concurrents, difficultés d’accès aux ressources vitales, instances supra-nationales en déliquescence) ainsi que par des décisions de dirigeants politiques au service de causes pas forcément toutes avouables.

Les guerres entre États ne naissent pas non plus par le seul fait d’un évènement déclencheur : l’assassinat d’un archiduc par un nationaliste qui se trouve là au bon moment ou celui d’un pacifiste en train de siroter son verre d’absinthe avant de rédiger une énième tribune contre la guerre qui pointe son nez en cet été chaud de 1914 ne sont que les évènements qui cachent une préparation volontaire d’un ensemble d’acteurs qui, depuis plusieurs décennies souhaitaient le conflit pour régler un certain nombre de problèmes.


En outre, les conflagrations qui ont éclaté dans ce sanglant vingtième siècle ont toutes été accompagnées, pour ne pas dire initiées et attisées par les banquiers internationaux qui n’ont jamais hésité à financer de la même manière les armements des différentes parties aux conflits en gestation. A ce titre, l’influence de la City de Londres ou, à partir de la deuxième guerre mondiale de Wall Street qui prend alors une place prépondérante dans le financement et la prise de décision guerrière n’est plus désormais à démontrer. In fine, les deux places financières sont au service des mêmes acteurs.


Il faut aussi rappeler que les guerres interviennent également à des moments où, outre les tensions géopolitiques exacerbées par l’accès aux ressources, aux poids économiques d’entités concurrentes (l’Angleterre Coloniale contre l’Allemagne triomphante, l’Allemagne industrielle contre la Russie Tsariste qui tente une percée hégémonique…), des alliances se sont nouées, alliances qui par simple logique amènent inéluctablement au conflit. Ce jeu des alliances, parfois extérieures au territoire Européen, savamment et patiemment nouées pendant des décennies ne sont là que pour servir un seul but : l’éclatement du conflit. C’est par ce jeu d’alliance que naquirent les alliances (la triple alliance, la triple entente) qui conduisirent à cette cascade de déclarations de guerre croisées. Ces alliances furent tissées patiemment, nouées par un jeu diplomatique et géopolitique qui prit plusieurs décennies. Au moment de la déclaration de guerre de l’Allemagne à la France, les armées, les pays étaient prêts militairement à un conflit qui couvait et qui se préparait militairement depuis bien longtemps. Ce fut le cas de la France, de l’Allemagne et bien entendu de l’empire Britannique qui modernisa sa marine, son corps expéditionnaire et son économie de guerre dès les années 1890 à cette seule fin. Sans parler de la manipulation de l’opinion publique qui « travaillait » les esprits en diabolisant la nation qu’il fallait détruire à tout prix : l’Allemagne de Bismarck. Faire de son ennemi un ennemi honni de la nation toute entière, telle est l’une des principales conditions de succès quand on rentre dans un conflit de cette ampleur. Le contrôle de l’information, l’exclusion des pacifistes, des « questionnistes », des opposants est la règle dans un contexte de pré-guerre et l’est d’avantage dans un contexte de conflit engagé. Les années qui précédèrent l’entrée en guerre avant 1914 ne dérogèrent pas à cette règle.


Alors, aujourd’hui, qu’en est-il ? Pouvons-nous faire un parallèle entre la période d’avant première guerre mondiale et la période que nous vivons aujourd’hui ? Pourrions-nous alors, prédire l’entrée en guerre si un parallèle était établi ? Dans les lignes qui vont suivre, nous allons pourtant partir de ce constat d’une similitude dans les processus d’engagement. A la lumière de la lecture que nous faisons des évènements que nous connaissons avant la première guerre mondiale et ceux que nous connaissons actuellement, si tant est que nous prenions un recul de quatorze ans en premier lieu, puis un autre plus long qui permettrait d’embrasser la période de la deuxième guerre mondiale à nos jours, en analysant la logique des acteurs pris dans leurs alliances, pris séparément ensuite, nous pouvons alors dérouler notre scénario. En espérant qu’il ne se réalise pas.


A la date de la rédaction de cette note (2 juillet 2022), le tout dernier positionnement de l’OTAN (1), nous pensons que le conflit en Ukraine va s’étendre, notamment par un engagement des pays de l’OTAN, enclenchant ainsi la 3ème guerre mondiale. Nous pensons que l’entrée de l’OTAN dans le conflit s’effectuera avant la fin du dernier trimestre 2022. Nous pensons que les belligérants seront amenés à utiliser l’arme nucléaire et que ce ne sera pas Poutine qui l’utilisera en premier.


Passons en revue les éléments qui nous amènent à ces éventualités :


On appuie tout d’abord ce raisonnement sur le fait que les élections de mi-mandat en 2022 aux USA ne sont pas favorables à Joe Biden et son administration actuelle. Il est fort à parier que dans les deux chambres supérieures de ce pays, le personnel et les équilibres politiques vont changer. Changement alimenté par un niveau de mécontentement de la population américaine envers l’administration Biden très marqué. La fraude électorale observée aux USA lors des élections présidentielles en 2020, même si elle est tentée lors des élections à mi-mandat ne devrait cependant pas modifier les choses, les partisans de Trump devraient l’emporter en novembre 2022 et les deux assemblées devraient basculer dans le camp des Républicains.


L’état profond Américain qui souhaite un engagement militaire avec la Russie pour affaiblir à la fois ce dernier et éprouver la relation Chine / Russie ne peut se permettre de prendre le risque de laisser le parti Républicain modifier le cours des choses. Le Deep State US doit donc engager le pays et l’OTAN dans le conflit et mettre la prochaine administration, même si elle est Républicaine devant le fait accompli. Un engagement militaire en septembre ou octobre permettrait à Biden de revêtir le costume de chef de guerre et, peut-être amoindrir une raclée électorale qui s’annonce. En prenant la décision de faire l’OTAN, et donc les USA, rentrer en guerre, l’administration Biden tordrait le bras aux partisans de Trump qui ne pourraient que gérer un conflit qui ne fait que commencer et qui ne pourra pas être arrêté immédiatement. L’inertie de l’OTAN, porté par certains États belliqueux qui ont envie d’en découdre (Le Royaume Uni, les pays Baltes, la Pologne et même la France en particulier). L’ensemble des pays de l’OTAN sont allés trop loin dans leurs déclarations, dans la préparation diplomatique depuis 2014 au moins pour s’arrêter de sitôt. Ils feront mentir le mantra « l’Europe c’est la paix » en se parant de vertus libératoires. « Nous faisons ça pour le bien de l’humanité, pour la sauvegarde de nos valeurs démocratiques ». Ça rassurera la ménagère de cinquante ans, même si elle regardera avec inquiétude le départ de ses enfants sur un front qu’elle aura du mal à situer sur une carte.


Du point de vue Américain, le conflit ne comporte que des avantages : loin de son territoire, donc loin des risques que lui fait courir un conflit sur les dommages que pourrait subir son territoire, les États-Unis voient se réaliser plusieurs buts de guerre, même si c’est au détriment de ses propres alliés. Après tout, n’a-t-on pas vu l’armée Américaine quitter soudainement l’Afghanistan sans même prévenir ses partenaires et alliés qui l’ont appris le matin en se levant par voie de presse ! Rien que cet épisode, suivis de bien d’autres, notamment pour les Français avec l’affaire des sous-marins pour l’Australie aurait dû titiller l’esprit critique des États appartenant à l’OTAN et provoquer des remises en question sur la gouvernance et sur la fiabilité du leader de l’alliance. Mais non. Car en matière de buts de guerre, le document sorti le 29 juin 2022 à l’occasion du sommet de l’OTAN en définit trois (dans l’ordre des priorités) : affaiblir ou éliminer la Russie du jeu, réduire les risques de terrorisme et réduire l’influence de la Chine.


Mais dans sa paranoïa hégémonique, le Deep State Américain en poursuit également un autre : affaiblir l’Europe et tout particulièrement la France (qui a montré au cours du siècle dernier sa grande propension à se rebeller et contester les orientations Américaine, se révélant être un élève particulièrement turbulent dans la cour des gentils toutous de l’Alliance Atlantique).


Les mesures de rétorsion économiques initiées depuis le début de « l’opération spéciale » Russe en Ukraine n’affectent en définitive que les États Européens, déjà affaiblis par deux années de gestion calamiteuse d’une crise Covid qui aurait été générée et gérée pour cela qu’on ne s’y serait pas pris autrement.


En affaiblissant structurellement l’Europe et surtout la France, puissance mondiale par le fait qu’elle siège comme membre permanent au conseil de sécurité, qu’elle dispose de l’arme nucléaire, qu’elle dispose du deuxième territoire maritime au monde, les USA se donnent les moyens de contrôler ce pays si prompt à s’émanciper de l’autorité du grand frère Américain. Mais nous y reviendrons.


Pour les États-Unis, le maintien du conflit n’a pas pour but de libérer l’Ukraine, mais bien de prolonger les hostilités, de reculer une issue politique du conflit et de faire en sorte, qu’irrémédiablement, l’Europe s’écarte d’un partenariat politique, économique, culturel avec le grand bloc des alliés : Russie, Chine, Inde, Pakistan (qui rejoint une alliance avec son pire ennemi disons-le au passage), Brésil, Bolivie, Vénézuela, Iran. Sans compter les autres États.


Si l’Europe, (zone tampon vouée à être sacrifiée pour les intérêts des USA), s’embarquait dans l’aventure du conflit USA/RUSSIE, elle sera détruite. Avec le duo Macron/Van der Layen, de par leur folie et soumission, nous sommes assurés que la voie apocalyptique sera le terminus de l’aventure pour nous. Nous ressentons déjà les effets économiques et stratégiques désastreux de leurs décisions absurdes.


Oublions nos malheurs de terrain, considérons les parties belligérantes sans s’alourdir sur l’effet secondaire économico-sociétal du conflit.


Démographiquement, les USA ont une population d’environ 316 millions d’habitants, dont 120 millions sont aptes au service militaire et plus de 4 millions atteignent l’âge du service militaire chaque année. La Russie, quant à elle, ne compte que 145 millions d’habitants, dont seulement 46 millions sont aptes au service militaire et 1,3 millions atteignent l’âge de la conscription chaque année. Ces données sont flottantes, mais donnent le rapport des forces humaines.


Les dépenses militaires des États-Unis dépassent celles de la Russie : 612 milliards d’euros contre 77 milliards seulement. Ceci ne veut pas dire grand-chose si l’essentiel des investissements militaires partent pour l’avance technologique comme le fait la Russie. Trop de dépenses américaines s’envolent pour entretenir la simple logistique de ses bases au niveau mondial.


La considération militaire basique est la suivante :


Comme le conflit va dégénérer au niveau mondial, considérons les autres armées avec leurs effectifs et armement. Estimons aussi le mot "nucléaire" qui est utilisé 25 fois dans leur déclaration (pour un document qui comporte 14 pages de texte). Cela signifie que l'option apocalyptique est clairement envisagée et sera utilisée au niveau planétaire.



Les soldats de l’armée chinoise se comptent à 2,7 millions en 2020. Connaissant les loustics, on peut s’attendre à un réel chiffre beaucoup plus élevé. Avec ses 237 milliards de dollars investis dans la défense, son équipement regroupe 1232 avions de combat, 777 plateformes navales, 3 porte-avions, 2 porte-hélicoptères d’assaut, 52 frégates, 50 corvettes et 74 sous-marins.

L’Inde était dans les années 70 la troisième force sous-marine du monde. Actuellement, l’accroissement exponentiel de son matériel militaire donne le ton. Ce pays conforte sa place dans le top 5 à travers ses 3,4 millions de soldats, ses 4 292 chars, ses 16 sous-marins, 19 corvettes et 1 porte-avion ainsi que son budget annuel de 61 milliards de dollars.

Les Japonais déploient à travers un budget de défense de 49 milliards de dollars, 247 000 soldats et 56 100 réservistes, 1000 chars, 279 actifs aériens, quatre porte-hélicoptères (et autres aéronefs), 6 corvettes et 20 sous-marins.

La Corée du Sud a un budget total de 44 milliards de dollars. Il dispose de 3,6 millions de soldats engagés pour 51 millions d’habitants, le pays affiche une représentation de 8%. Côté logistique, le pays n’est pas en reste avec ses 2614 chars, ses 414 avions, 2 porte-hélicoptères (et autres aéronefs), 22 sous-marins, 12 corvettes, 803 hélicoptères et 414 avions de combat.

La France a 270 000 soldats dans ses rangs (incluant les réservistes), tandis qu’elle dispose de 528 chars, plus de 280 actifs navals, 1 porte-avions toujours en rade et 3 porte-hélicoptères. Notons que le budget français pour la défense, s’élevait à 41 milliards de dollars pour 2020. L’armée française manque de réserves de munitions (4/5 jours) et sa maintenance amoindrie. Macron peut faire le Kéké des plages, on n’est pas à la hauteur de l’enjeu. Ayant une jeunesse sous éduquée et de mœurs pleutres, que peut-il prétendre dans l’arène des gladiateurs ?



D’après certains stratèges, deux questions se posent :

1) Le conflit impliquerait-il la plupart des forces terrestres ou serait-il principalement mené dans les airs et en mer ?

2) Le conflit serait-il de nature limitée ou de type guerre totale ?

En effet, les américains dominent les airs avec beaucoup plus de bases, d’avions de chasse et de bombardiers que la Russie, mais cette dernière est supérieure sur le terrain avec plus de chars, d’artillerie et de véhicules terrestres. Sa technologie hypersonique doit être mise dans les projections sérieuses.

En mer, les deux pays sont plus équilibrés, mais les États-Unis ont l’avantage avec plus de destroyers, de sous-marins et de porte-avions. Les deux pays possèdent des milliers d’ogives nucléaires. La Russie a le double des USA.

Globalement, nous pouvons dire que le jeu des alliances fera la différence. Qui va soutenir qui, qui va profiter de la situation pour sortir du bois, qui va faire l’anguille ? Que feront l’Iran et la Syrie ? Il y a beaucoup d’inconnues pour nous à notre échelle de simples pions. Les manœuvres d’Ergodan sont très ambiguës. Dans ses déplacements géo-stratégiques, il joue avec le dogmatisme des USA/OTAN. L’élite Occidentale est prête à tout concéder pour atteindre ses objectifs stratégiques. Il en tire profit (accès aux armes qui lui étaient interdites, le dossier Kurde, le dossier Grec…). Nous pouvons conseiller à Erdogan de se méfier de Poutine s’il le trahi. Ce dernier est très sensible au manque de parole et aux actes de trahison des gens. Le chasseur de tigre sibérien n’oubliera pas qu’il lui a sauvé les fesses en temps et en heure.

En dehors de ces aspects techniques, il faut considérer la facette psychologique et sociétale. Les GI sortent de l’Afghanistan la queue entre les jambes. Ils ont pris une déculottée en Syrie et dans leur mode opératoire, ils rasent le terrain avec la force aérienne pour acheminer, après l’envoi de congélateurs bourrés de victuailles, leurs troupes aéroportées. Ces messieurs veulent leur Häagen-Daz sur la zone de drop pour se remettre de leur émotion du saut. Tout le personnel militaire américain est issu d’une amérique décadente. Il est baigné dans le monde wokiste. Face à eux, il y a des gens qui ont vécu les dernières disettes post effondrement de l’URSS. Le slave n’a pas la même mentalité que le dégénéré yankee. Il a derrière lui une histoire multimillénaire. Il n’est pas nourri de hamburgers et de sundays comme ces bichettes d’américains obèses. Sur le théâtre des opérations militaires ce poids culturel, ce léger détail peut et fera la différence.

La donnée industrielle est aussi à considérer. Il faut du Titane pour l’équipement militaire moderne. Or, c’est la Russie qui déteint l’essentiel de cette ressource capitale. Elle domine le secteur hypersonique. La Chine a les terres rares et les micro-processeurs de basse nanométrie. Sur ce plan, ça se complique pour les USA. Les minerais stratégiques et/ou critiques pour l’industrie de défense englobent le platine et les platinoïdes, l’antimoine, le cobalt, le chrome, le titane, le manganèse, le niobium, le molybdène, le vanadium, le tantale, le coltan, le tungstène et les 17 terres rares sont aujourd’hui presqu’exclusivement produites par la Chine. On peut y rattacher ponctuellement le nickel et le cuivre, même si ces deux produits n’ont pas exactement les mêmes caractéristiques et le même niveau de « rareté ». Ces minerais sont tous primordiaux pour l’industrie de défense. Sur les marchés internationaux, la production de certains minerais reste très concentrée géographiquement, expliquant le caractère clef de certains états producteurs comme l’Afrique du sud ou le Congo. Les abondantes réserves de minerai de wolframite du Portugal, utilisé pour produire des concentrés de tungstène sont particulièrement convoitées. Le tungstène est un métal de couleur grise à blanche. De tous les métaux, il possède le point de fusion le plus élevé et la tension de vapeur la plus basse. Il renforce la dureté, la résistance à la corrosion et la durabilité d’autres métaux lorsqu’ils sont réunis.

Les alliages à base de tungstène permettaient de fabriquer des cartouches, des obus, des grenades, des armes à feu, des réservoirs de char, des canons, etc. Il conviendra d’observer les OPA imminentes sur les mines de ces derniers pays à forte corruption. Le potentiel minier de l’Australie peut aider les USA.

Dans l’hégémonie mondiale, c’est le dernier baroud d’honneur du monde américain. Ou ça passe ou ça casse. La grande crainte pour nous, c’est que la Chine tirera son épingle du jeu. Elle est déjà sur le territoire africain, dans l’océan indien et a des positions stratégiques économiques partout dans le monde notamment en Europe. Elle tient le haut du pavé de la finance réelle, de la haute technologie, de la ressource de minerais fondamentaux et elle est un creuset intellectuel et technique majeur. L’effondrement imparable de l’Occident dans l’issue de cette guerre sera propice à l’émergence de ce nouvel Imperium.

Économiquement, la Chine tient les USA par ses attributs. Elle détient 30% de la dette américaine. Le reste est détenu par le Japon, l’Irlande, le Brésil, les pays exportateur de pétrole et les pays paradis fiscaux (les pays Caribéens soit les îles Caïmans, Bonaire, St. Saint-Eustache et Saba, Bahamas, Bermudes, Curaçao, St-Martin et Panama). En gros, la ploutocratie a bien planqué son pognon dans ces havres fiscaux. Elle ne risque pas grand-chose dans le futur déluge de feu. Dans la logique, le Luxembourg, le Liechtenstein, Monaco, la Suisse et autres îlots font partis du réseau de protection de capital. Pour le peuple américain ce ne sera pas du même acabit. Fini son grand rêve, il va se réveiller en plein far West, mode Mad Max.

Que les valeurs américaines disparaissent ne vont pas nous émouvoir. Bon débarras. Seulement, nous sommes au milieu, en pleine tourmente. Ses délires mortifères sont les nôtres à cause de tous les renégats qui nous ont vendu à vil prix. La chute imparable de l’aigle américain nous entraînera dans le chaos.

A notre niveau de vils vermisseaux, nous allons subir dans les prochains jours les lois martiales qui ferment les portes à nos libertés et à notre libre circulation. Elles verrouillent les institutions, les ravitaillements donc infligent les tickets de rationnement, ect… Elles imposent les couvre-feux, l’effort de guerre et aiment bien réquisitionner le bien des peuples. Les boomers vont adorer, juste retour des choses.

Au final, s’il y a un abruti qui enclenche le premier missile atomique, les jeux sont faits, rien ne va plus. L’hiver nucléaire est promis. Retour à l’âge de pierre. Ce sera le Great Reset, mais pas celui qu’espère Schwab. Les vegans ne seront pas contents. Compte tenu des projections du dernier rapport de l’organisation du traité de l’atlantique nord, on sait que l’abruti de service sera Jens Stoltenberg son chef suprême.



1)- https://www.nato.int/nato_static_fl2014/assets/pdf/2022/6/pdf/290622-strategic-concept-fr.pdf