Ceux qui votent Zemmour sont des bêtes à abattre
Sentence d’un professeur d’histoire de la Sorbonne
NATIONAL


En faisant le tour du paf, nous tombons sur ce communiqué de Reconquête. S’il n’est pas frais, il donne pour autant la tendance délétère de certains qui pourrissent la démocratie et participent au renouveau du bolchevisme dans ses meilleures heures.
L’enseignement et la magistrature vérolent par leurs idéaux gauchistes de la plus vilaine expression l’ambiance générale du débat politique et de la transmission de la pensée. Non contents d’avoir abandonné les travailleurs et la lutte des classes, ces avatars Marxistes, mal pétris par les mains percluses d’arthrose d’un léninisme mal digéré, se croient investis du sceau de l’inquisition. Les drames humains provoqués par plusieurs épurations politiques qui comblent l’histoire moderne passent toujours par eux.
Pourtant les droits de l’homme sont clairs :
Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion.
Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions.
Le droit et la justice sont deux choses différentes. Suivant qui sert le droit, son interprétation est foireuse, bancale, biaisée. Trop souvent celui qui a le marteau de la décision juridique finale, suivant ses idéaux personnels, délivre un jugement non conforme au bon sens général et galvaude l’esprit de la loi. Les victimes qui deviennent les coupables remplissent les tribunaux.
Dans cette affaire et en règle générale, il n’est pas dans les attributions d’un professeur de condamner un courant de pensée et encore moins d’y apporter des menaces.
Le communiqué
Le 25 janvier dernier, un professeur d’histoire de la Sorbonne déclarait devant ses étudiants : « Si certains ont voté Zemmour, je les considérerais comme des bêtes à abattre ».
Ces propos d’une particulière gravité ont été corroborés par plusieurs témoignages, notamment recueillis par la journaliste Elisabeth Lévy. Il s’agit, sur le plan pénal, d’une évidente provocation au meurtre et à la violence. Qui plus est, celle-ci a été proférée par un professeur, dans le cadre de ses fonctions. Pourtant, à ce jour, et malgré la demande d’intervention de l’organisation universitaire UNI, aucune sanction n’a été envisagée par l’administration de la faculté et aucune poursuite n’a été engagée.
Face à cette insupportable passivité des autorités, le sénateur Stéphane Ravier a effectué un signalement, sur la base de l’article 40 du Code de procédure pénal, enjoignant à l’action le Procureur de la République de Paris. Commentant ce signalement, Éric Zemmour a réagi sur Twitter : « Nous ne laisserons jamais intimider, attaquer, menacer nos sympathisants ! ».
Nous serons particulièrement attentifs aux suites données par la justice, et le parti se réserve le droit de se porter partie civile dans cette affaire.